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dimanche, 15 mars 2015

Sous Henri IV

 

 

 

 

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École française (fin du XVIe-début du XVIIe s.), Portrait de femme, détail,
musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,

photographie : septembre 2014.

 

 Voir ici la photographie dans un plus grand format.

 

 

 

samedi, 14 mars 2015

Plage à Syracuse

 

 

 

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Nicolas de Staël (1914-1955), Plage à Syracuse (1954),
exposition « Nicolas de Staël, Lumières du nord, Lumières du sud »,
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

 

Un oiseau

 

 

 

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Le port du Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

vendredi, 13 mars 2015

Paysage au ciel rose

 

 

 

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Nicolas de Staël (1914-1955), Paysage au ciel rose (1954),
exposition « Nicolas de Staël, Lumières du nord, Lumières du sud »,
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

jeudi, 12 mars 2015

Ailes

 

 

 

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Nicolas de Staël (1914-1955), Les Mouettes (1955), détail,
exposition « Nicolas de Staël, Lumières du nord, Lumières du sud »,
au musée d'art moderne André-Malraux, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

« L'espace pictural est un mur mais tous les oiseaux du monde y volent librement. À toute profondeur. » (Nicolas de Staël, Lettre à Pierre Lecuire, 3 décembre 1949, cité dans le catalogue de l'exposition.)

 

 

Le passé et le présent

 

 

 

Naguère j'étais un jeune homme, désormais je suis un homme jeune (ou un homme encore (assez) jeune (j'en conviens...)).

 

Ainsi je vieillis également dans les nuances de la langue française.

 

 

 

 

Les voiles

 à François.

 

 

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La mer, au Havre,
photographie : septembre 2014.

 

 

 

mercredi, 11 mars 2015

Repos

 

 

 

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Cloître de l'abbatiale, et image à l'issue du concert : Requiem de Mozart,
Ghislieri Choir & Consort, dirigé par Giulio Prandi,
en l'Abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu, en Haute-Loire,
dans le cadre du Festival de La Chaise-Dieu,

photographies : mercredi 27 août 2014. 

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (46)

 

 

 

Introduction.

 

Belles-Lettres

Romans

 

 

 

« 100. Un livre de l’Arbre des batailles, escript en françois de lettre de court, historié et enluminé ; et au commencement du second fueillet, après la première histoire [image], a escript : Remout comment ; couvert de cuivre vermeil empraint, à deux fermoers de cuivre et cinq boulions de mesmes sur chascun ais._6 liv. 5 s. »

 

Honoré Bonet (ou Bonnet, ou Bonnor) (1340-1410), prieur et héraldiste provençal, est l’auteur de cet Arbre des batailles (1386-1389), dédié à Charles VI, livre sur le droit de guerre puisant à de nombreuses sources : décrets, décrétales, droit écrit romain et coutumier, usages.

 

  

« 101. Un livre en françois, escript de lettre de fourme, appellé le Livre de Végece et de Chevalerie, historié au commencement de trois hommes d'armes, l'un à cheval et deux à pié, couvert de cuir blanc à deux fermoers de laiton._12 liv. 6 d. »

 

Il s’agit de la traduction, par Jean de Meung, du traité De re militari de Végèce, à laquelle le traducteur ajouta des chapitres de son cru relatifs à la chevalerie. Voir ici, dans la bibliothèque de Charles d'Orléans.

 

(à suivre.)

 

 

Marbre du gisant

 

 

 

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Détail du Gisant du pape Clément VI (1291-1352), par Pierre Roye (XIVe s.),
en l'abbatiale de la Chaise-Dieu, en Haute-Loire, photographie : août 2014.

 

 

 

mardi, 10 mars 2015

Le silence avant (et après) la musique

 

 

 

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Cloître de l'abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu (XIe-XIVe s.), en Haute-Loire,
photographie : août 2014,
avant le concert :
Le Combat de saint Michel, cantates des Bach (J. C. Bach, J. S. Bach, C. P. E. Bach),
Ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, dont voici une image à l'issue :

 

 

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Actualité française

 

 

 

Une maison d'édition française, qui prétend privilégier la poésie, écrit à ses correspondants, dont je fais partie : « Actu poésie! Plein d'animations sympas, des ateliers rewriting, et un super concert le vendredi 13 mars! », etc.

 

En deux phrases, nous lisons trois apocopes et familiarités, un anglicisme hideux, absolument inutile de surcroît, deux laides appositions (sans même que soit ici posée la question de l'« actualité » de la poésie...), deux fautes typographiques (les espaces absentes avant les points d'exclamation) et une faute de français (ce ravageur et enfantin plein de) ! Quant au mot concert, je doute qu'il s'agisse de la musique de Bach ou de celle de Ravel ; il eût fallu spectacle, mais n'éreintons pas davantage cette bouillie de mots. (Et j'oublie les « animations »...)

 

Le plus consternant est de constater que ce monstre sans grâce émane d'une maison qui édite des livres de poésie ; le poème se caractérise aussi par l'effort dans la langue, le souci de la précision, le rejet de la faute (si elle n'est pas "licence poétique", elle-même supposant une parfaite maîtrise des mots et de la syntaxe, toujours difficile, recommencée comme la mer) et, essentiellement, par la beauté. Face à cela, kantien en diable, que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Pour commencer, sans doute, connaître et distinguer cette laideur (la voir se répandre autour de nous), ensuite écrire ce petit billet qui la dénonce (ce qui est peu de chose, j'en conviens), espérer enfin que, d'îlots éperdus dont je suis, et amoureux de la langue française, puisse naître quelque archipel.

 

 

 

 

Dans la chambre, avant la musique

 

 

 

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Vue de la chambre [? (numéro oublié)] de l'hôtel La Casadeï
sur l'abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu (XIe-XIVe s.), en Haute-Loire,
photographie : août 2014.

 

 

 

lundi, 09 mars 2015

Les ruines sous le ciel

 

 

 

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frédéric tison,photographie,château d'allègre

 

Vestiges du château d'Allègre (XIVe s.), en Haute-Loire,
photographies : août 2014.

 

 

 

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (45)

 

 

 

Introduction.

 

 

« 96. Plusieurs cayers de parchemin non reliés, escripts de lettre de court, de l’Istoire de Troyes._25 s. »

 

Sur ces cahiers épars, qui n’avaient pas reçu de reliure, était écrit le Roman de Troie.

 

  

« 97. Un livre de la Mutacion de fortune, escript en françois rymé, de lettre de court, compilé par une damoiselle appellée Xristine de Pizan, historié en aucuns lieux ; et au commencement du second fueillet a escript : Travail pénible ; et est couvert de cuir vermeil empraint, à deux fermoers de cuivre et cinq boulions de mesmes sur chascun ais ; lequel livre ladite damoiselle donna à Mons. au mois de mars 1403._10 liv. »


Il s’agit du Livre de la Mutation [au sens de « changement, transformation »] de Fortune, écrit en 1403 par Christine de Pisan.

 

 

« 98. Un livre compilé de plusieurs Ballades et Ditiez, fait et composé par damoiselle Xristine de Pizan, escript de lettre de court, bien historié et enluminé ; et au commencement du second fueillet après la table dudit livre, est escript : Tous mes bons jours ; couvert de drap de soye noire ouvré, à deux fermoers de cuivre doré, à cinq boulions de mesmes sur chascun ais ; lequel livre Mons. a acheté de ladite damoiselle deux cens escus._50 liv. »

 

Toujours de la Sage Dame, ce recueil devait comprendre l’un ou l’autre de ses livres de poésie (composés entre 1399 et 1403), les Cent ballades, les Virelays, les Ballades d'estrange façon, les Ballades de divers propos, les Complainctes amoureuses, les Lays, les Rondeaux, les Jeux à vendre, accompagnés du Dit de la Rose et du Dit de la Pastoure.

 

« 99. Un autre livre escript et noté [avec des notations musicales] de Lais anciens, couvert d'un cuir vermeil tout plain, à deux fermoers de cuivre._50 s. »

 

Cette notice bien vague ne permet pas d'identifier l'auteur de ces Lais anciens ; mais peut-être s'agit-il tout simplement de Marie de France (vers 1160-1210), l'auteur le plus célèbre de ces anciens récits versifiés. Il est troublant de lire que ce livre comprenait des notations musicales destinées au chant de ces Lais, notations qui sont sans doute perdues.

 

(à suivre.)